Traits de Veru et de caractères du Mâitre
Suivant la formule initiatique du Mâitre (1) :
Le chemin de l'absolu et la Voie de l'Ethique se frayent simultanément.
L'entrâinement mystique s'accomplit de pair avec les devoirs professionels partant la liquidaion des dettes séculières.
Le jour òu l'évolution spirituelle touche à son terme, marque effectivement la fin des obligatoires morales et sociales.
Les exercices ésotériques se poursuivent rigoureusement à l'insu du monde des profanes même en pleine ville (c'est à dire malgré toutes les fêcheuses promiscuités.
Orgies, luxures, cupidíes, orgueil , rien n'imprègne l'adepte.
L'existence terrestre se libère des contingences terrestre.
Ne conférer pas trop d'importance aux itres, aux honneurs.
Sesoucier très peu de sa personne de la vie matérielle. L'initie' se considère comme un cadavre
attendant inhumation (c'est à dire éteindre en lui désirs,passions, sentimentalité etc.).
La vie compte peu, à plus forte raison le simple renm.
Ne convoiter ni noblesse, ni grandeurs.
De tells ambitions entravent l'accession jusqu'au Mâitre.
Ne s'indigner nullement les médisants. Ne prẻter pas aux “qu'en-dira-t-on“ plus de poids que les duvets. Rester imperméables aux railleries.
Minimiser les relations avec les fortunes.
Sympathiser, de préférence, avec les personnes de modestes conditions. „Que le riche, rappelle le Maiâtre, modèle son comportement les larges disponsibilités dont bénéficies. Que le pauvre ajuse le sein aux ressources pécuniaires restreintes dont il dispose. S'harmoniser chacun avec son ambiance. S'en tenir strictement à sa situation. Se résigner dignement à son sort. A vouloir fréquenter les prilivigiés, on s'expose à leurs mépris.
Recevoir rarement les visiteurs.
Se plaire à une vie retirée. De fait, peu de gens connâit l'adresse du Mâitre en ville.
Détester les réunions, rassemblements. Éviter la foule.
Décliner les homages. répudier d``autres témoignages de vérénation.
Se montrer d'une intégrité absolue. Refuser tous les présents.“Vous avez un autel chez vous, déclare le Mâitre, faites vos offrandes à domicile. Leur présence ici reflète une tradition en honneur vis-à-vis des pagodes“.
S'abtenir de faire étalage de savoir et innovation.
Révéler une doctrine claire, nette, accessible à majorité des fervants.
À l'endroit de son apostolat, n'afficher la moindre ostentation, ni rechérissement.
On sait bien que le Mâitre observe une discipline religieuse et le végétarisme intégral mais rien de plus. Le Mâitre chantonne cmplaisamment ce vers:“Discrétion extérieure doublée d'hermétisme inérieur“.
Sobre an paroles, il n'est se s'ingère jamais dans les affaires d'autrui et prévient ses disciples:
„Celui qui s'implique dans trop d'histoires s'expose à excommunication!“
Sa caratères: compatissant mais ferme.
Sa devise: grand courage, grand effors, grande masúetude.
D'esprit très concilliant, il précise:“ Les sages s'accommodent, malléables comme un liquide, de toutes les conjonctures possibles. Dieu Cao-Dai exause les coeurs sincères des mortels. Qui se nous se targue de pénétrer le sens mystique de cette terminlogie?“.
L' adepte ne doit pas se trahir. Se garder au dehors les apparences naturelles. S'interdire tout impair susceptiple de nous faire passer pour une personne aux concepts bornés sans valeur inellectuelle.
Vivant au milieu du tumulte des cités, il regarde sans voir, entend sans écouter, mainient l'Esprit et le coeur figé dans le calme parfait à l'image de l'eau reposant à l'intérieur d'une carafe. Ne se soucier de rien. Se déintéresser de tout.
Circonspect dans tous les actes, le Mâitre recommande:“ De prime abord,
se préserver de toute compromission“.
Adopter une attitude d'humilíe et de résignation à insar de Tam Tạng prẻt à se prosterner en toutes occasions pour applanir les difficultés.
Reconnâitre tous les bienfaits recus. S'appliquer à liquider intégralement les dettes de gratude.
Se consacrer discrètement aux actes de bienfaisance. Distributer en secret les aumômes.“Les domaines acquis au Paradis, suggère le Mâitre, durent surement que toutes les possessions eb ce monde“. Ainsi malgré sa position privilégiée dans la fonctionnarisme,
son état de fortune, au rebours de ses collégues, s'est avéré des plus récaires.
Dans une pure indigence, il mène une existence irréprochable.
Il revient fréquemment sur cette pensée confucéenne:“Dans le bonheur, n'en profiter pas jusqu`à l'extrême limite. A L'aisance, aux aventages dont on jouit, renoncer pariellement au profit de sa postérité, sous forme d'oeuvres charitables“.
D'ordinaire, ses actes revêtent un caractère définitif quel qu'en soit le résultat il ne soufre aucun correctif, aucune modification, aucun revirement.
De même, dans la vie mystique il ne change jamais d'idées, concrétisant ainsi lexemple de „Foi constante“.
Son régime alimentaire se caractérise par une austère frugalité. Point de fritures, pas de préparations compliquées. Graines de soja salé (tương), crème de soja (chao) constituent les plas de résistance. Les bananes ordinaires (chuối sứ) , le sucre roux en tablettes (đường thẻ) fugurent presque invariablement comme dessert aux repas quotidiens. „Pourvu qu'on soit rassasíe“ conclut le Mâitre.
En matìere de logement, le Mâitre se contente d'une installation exceptionellement sommaire. L'essentiel c'est la tenir rpopre. Il précise:“A quatre mètres du sol, l'air est pur“.
mobilier se réduit à quelques chaises pour les séances de méditation, quelques sìeges pour les heures de sommeil, table à manger plus quelques vulgaires accessoires. Il ne supporte pas l'encombrement.
Quant à la question vestimentaire à domicile, le Mâitre s'habile généralement en contonnades. En ville, au service il adopte la tenue traditionelle (turban noire – robe blanc).
Il répugne à saffubler comme tant d'autre religieux sous leurs accoutrments.
Il veille soigneusement à la propreté dans sa mise et à celle de sa personne pour aboutir à cette conclusion:“Un prédicateur malpropre et débraillé, dans son apostolat attirer les auditeurs, et encore moins, les convaincre“.
Traduit par
Bùi Thiện Hùng
Frère CaoDaiiste du Cénacle Ésotérique
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