INVESTITURE CAODAIQUE
DIEU SUPRÊME DU CAODAI
5e jour 8e mois Dinh-Suu (1937)
Votre Maître félicite ses disciples des 2 sexes.
Au cours de cette séance, J’investis CHIEM dans
I'Ordre des Anges sous le nom de « DAO-NGAN CHON-QUAN »
(L'Ange gardien du Port de Lumière). Continuez votre séance. Je rentre.
La Séance continue :
POÈME:
Le Caodaïsme se prêche en vue du Salut Universel.
Les Grands Esprits eux-mêmes n’arrivent guère sans encombres au Port de Lumière.
Tâchez de discerner clairement le Réel de l’Irréel.
Adorez et vénérez Cao-Dai et vous verrez un jour votre nom sur le Tableau des Elus.
(L’Ange Gardien du Port de Lumière) Je salue mes frères et soeurs réunis ce soir au Cénacle
pour fêter mon Investiture dans l’Ordre des Anges
POÈME:
Commémorons, en quelques mots, notre Apostolat commun .
Pareille à une mauvaise partie d’échec, la ruche humaine s’affole Éperdûment.
Forgez et trempez nuit et jour votre âme et votre corps,
En vue de l’Evangélisation Caodaïque du monde
LEÇONEN VERS :
Je me frémis en songeant à I'agonie de ce monde impie.
Satan vide sa calebasse de malices pour nous tendre des pièges
Pris dans I'engrenage des vicissitudes fatales d'ici-bas.
Comment les Incarnés s'évaderaient-ils de cette vallée de larmes et de fléaux ?
Les dettes karmiques s’y contractent et s'y paient inexorablement !
Vraiment ce monde n'est qu'une illusion. Mais, tout de même!…
Emprisonnée dans des corps de ténèbres, l'Ame Divine oublie
radicalement sa Destinée.
Durant 81 vies successive, votre pauvre ami a ballotté dans I'Océan du Karma.
En y songeant, mes larmes débordent mes paupières
Maintes foisl, pour explermes pêchés, j'ai dû suibir des Epreuves inimaginables. Quelle douleur !Mon corps de boue à roulé de par ce monde de poussières. Des fois, j'ai dû purger mes peines sous Ies corps d'animaux.
La Triplice de la Chair m'a poussé sur les sentiers ténébreux
de Mara. Des corps d'animaux. j'ai repassé sous les corps d'hommes.
Souventefois, mes rires s'entrecoupaient de purs sanglots.On ne badine pas avec I'Expiation impassable « Dura lex sed lex·
Autrefois, je coulais mes jours dans la Quiétude du Nirvana.
J'ai transgressé à la Loi Divine et j'ai dû me résigner à I'Exil dans ce Purgatoire. Par mégarde, j'ai plongé ma main dans la touque d'indigo.
Je paie, bien cher cette malencontreuse inadvertancedans ce corps charnel. Ce « subject merveilleusement vain et divers » a encaissé toutes les épreuves de la vie. Puisqu'il a succombé sous les tentations des richesses et des honneurs. A plusieurs reprises, la mort I'a frôlé de près.
Sous les rafales de fléches ou de balles, exténué de fatigue, de froid et de faim... Je me suis dévoué corps et âme au service de I'humanité;
J'ai offert mon coeur et mes bras au salut des peuples.
Par trois fois, j'ai renoncé au monde.
Mais, perdu dans les labyrinthes des 6 Voies du Karma, je n'ai pas retrouvé le Bon Chemin.
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Ma mort est toute récente. Mon fluide périsprital s'affaiblit, je remets à plustard la suite de ma causerie. Ascension
