En ville de Nantes en France
  Bủu Minh Ðàn..Webmaster Trương Ngọc An

Comment se déroule le Hoa

Comment rendre le Than pur et limpide ? Voici l’enseignement de Dieu : Sauvegarder le Tinh, nourrir le Khi, perpétuer le Than; cette pratique se soldera à la longue par la concrétisation du deuxième corps Chon Than. (D.T.C.G. page 96). Pour ce faire, Dieu dit : Le corps physique vous fournit le Tinh originel (Nguon Tinh) que vous convertirez en Khi originel (Chon Than). Avec le dernier, le corps du Ciel Postérieur pourra se transformer en corps du Ciel Antérieur. Purifier le Nguon Khi, c’est de rendre Nguon Than limpide (D.T.C.G. page 20). Pour cela, on doit passer par :
- Purifier le Tinh originel en travaillant sur le Tinh provenant des aliments et de l’air;
- Métamorphoser le Tinh purifié en Khi,
- Purifier le Khi en le transformant en Than, c'est-à-dire en deuxième corps Chon Than (Khi originel du Ciel Antérieur), afin qu’il puisse accompagner le Nguon Than (Chon Linh) dans son mouvement d’ascension, s’unir au Dao (La Voie), retourner au Ciel Antérieur pour accomplir l’union mystique avec Dieu.
Sur le chemin de retour du Ciel Postérieur au Ciel Antérieur, il y a dans cette transformation, deux passages obligatoires et successifs :
- Le Tinh doit être purifié et fondu en Khi,
- Le Khi doit être purifié et converti en Than pour former le deuxième corps Chon Than pur, léger, limpide, capable d’accompagner le Nguon Than dans son ascension vers Dieu.
Autrement dit, la première étape de retour à l’origine divine nécessite deux pratiques : convertir le Tinh en Khi, puis le Khi en Than; la fin de la première étape est marquée par la réalisation du deuxième corps appelé Chon Than. Comment pouvoir comprendre tout ce processus de convertir Tinh en Khi qui est aussi mystique qu’invisible ? De toute évidence, les élus (choisis par Dieu) qui pratiquent la méditation transcendante, pourraient en trouver la réponse, notamment dans le domaine mystique et immatériel. C’est la partie secrète du Caodaïsme, transmise, non par écrit, mais verbalement d’un élu à l’autre. Actuellement, l’ésotérisme est pratiqué par le groupe des initiés, connu sous le nom de Chieu Minh Vo Vi. Quant aux adeptes ordinaires, les études de la médecine orientale et de la science moderne peuvent leur donner partiellement l’explication de ce processus de transformation au niveau du corps physique. Nous prenons comme exemple, la transformation du Tinh alimentaire en Dinh Khi et en énergie-calorie
1. Le phénomène Hoa.

Selon la médecine orientale, le fonctionnement du couple Tinh/Khi suit la loi Am/Duong. Le Tinh étant Am constitue la trame de l’être destinée à produire du Khi et à supporter le Than. c’est le phénomène Hoa qui transforme l’aliment en Tinh, le Tinh en Khi et le Khi en Tinh. Su Wen (chap.5) dit : Le Hoa engendre le Tinh…Le Hoa du Tinh produit le Khi. Comment expliquer ce phénomène si complexe de la métamorphose du Tinh ? L’analyse des caractères Hoa et Tinh servirait de canevas pour orienter l’explication de ces mots insaisissables.
L’idéogramme Hoa comporte deux parties :
Le principe Duong est représenté par la partie gauche que figure l’image d’un homme debout, vivant.
Le principe Am est symbolisé par l’image d’un homme renversé, immobilisé, décrit dans la partie gauche….
L’idéogramme Hoa exprime donc l’image du Hoa (métabolisation) du Tinh alimentaire à deux niveaux : niveau énergétique et niveau physique.
Au niveau énergétique représenté par le radical gauche, Su wen (chap.5) dit :
Le Hoa du Tinh produit le Khi.
Au niveau physique, matériel et quantifiable symbolisé par le principe Am dans le radical droit, Su Wen (chap.5) explique : Le Hoa engendre le Tinh, c’est-à-dire que la métabolisation des aliments produit des éléments nutritifs nécessaires au fonctionnement de l’organisme.
2. Comment se déroule le Hoa sur le plan énergétique?
L’action du Khi sur l’aliment ingéré, ou sur le Tinh alimentaire déjà formé déclenche le phénomène Hoa qui produit le Tinh ou le Khi. Après l’ingestion des aliments, nous pouvons observer les différentes formes suivantes de Hoa au niveau énergétique et physique.
a) Le Hoa engendre le Tinh. ( Su Wen, chap.5 )
Après le passage des aliments par la bouche, c’est le système Rate/Estomac qui active le Hoa. L’Estomac est responsable de la transformation des aliments en Khi (énergie-souffle et énergie-calorie), et en Tinh (éléments nutritifs). Chargée de la fonction de transport/transformation, la Rate s’occupe de la potentialisation du Khi et du Tinh élaborés par l’Estomac. Par suite, elle les fait monter au Réchauffeur supérieur où le Poumon les distribue dans tout le corps. Cette forme du Hoa correspond au processus très complexe du métabolisme des aliments, accompagné des réactions chimiques et enzymatiques pour produire des nutriments nécessaires à l’entretien et au renouvellement des divers
composants du corps.
b) Le Hoa du Tinh produit le Khi. (Su Wen, chap.5)
Dans cette phrase, Il s’agit de l’énergie alimentaire (Dinh Khi), issue du Tinh de la nourriture élaboré par le système Rate/Estomac. Su Wen (chap.43) dit : Le Dinh Khi est le Tinh de l’ « Eau Céréale », ou de la nourriture…Et cette énergie alimentaire suit les méridiens, parcourt le haut et le bas,
et pénètre dans les cinq Organes pour se mettre en rapport avec les Entrailles.
Le phénomène Hoa précédent est étudié en science des aliments et de nutrition sous forme de combustion du glucose, des acides aminés qui donne de l’énergie-calorie nécessaire au fonctionnement du corps humain.
c) Le Am tient en réserve le Tinh. (Su Wen, chap.3)
Le Rein est le dépositaire du Tinh originel transmis par les parents, recèle également la surabondance du Tinh tiré des aliments terrestre et cosmique, c’est pourquoi le Rein représente la base même de l’organisme et assure l’assise et la tenue du corps. Su wen (chap.9) dit : Le Rein est la résidence du Tinh, et ajoute dans le chapitre1 : Le Rein reçoit le Tinh des cinq Organes et des six Entrailles et le thésaurise. À noter que le Tinh qu’entrepose le Rein, est le Tinh immatériel, invisible et symbolisé par le radical Qing de l’idéogramme Tinh. L’insuffisance et l’épuisement de la réserve de ce Tinh est couramment à l’origine des troubles psychiques (angoisse, anxiété…) et aussi de la dépression nerveuse.
Comment savoir concrètement que le Rein est la structure de recel de la surabondance du Tinh ? Le Rein joue le rôle d’une banque ouverte 24 heures sur 24. Il entrepose le Tinh alimentaire en surplus, et le débite au fur et à mesure du besoin de l’organisme. Cette fonction est observable au niveau du corps physique, au moment du stress intense, par la sécrétion abondante d’adrénaline et de cortisol par les glandes médullosurrénales.
d)En science des aliments, le rôle de réserve du Tinh alimentaire incombe au foie, aux muscles et surtout aux tissus adipeux sous forme de glycogène et de graisse corporelle. L’épuisement de cette réserve du Tinh a pour conséquence la perte du poids. Telle est la méthode de plusieurs régimes diététiques amaigrissants.
e) Le Khi retourne au Tinh, le Tinh retourne au Hoa. (Su Wen, chap.5) L’assertion de Su Wen signifie que, sous l’action du Khi, le Hoa se déclenche en entraînant la métabolisation du Tinh en réserve dans le Rein, le foie, les muscles et la graisse pour produire du Khi. En d’autres termes, le Tinh mis en réserve est toujours placé en position de production réciproque avec le Khi qu’il nourrit et qui le nourrit. Comment observer ce phénomène dans notre corps ?
Au moment du stress ou de la crise de migraine, le Khi des Organes (Foie, Vésicule Biliaire, Estomac…) monte à contre sens vers le haut en causant le Vide d’énergie dans ces Organes. Le Rein libère immédiatement son Tinh immatériel en réserve pour approvisionner ces Organes. C’est pour cette raison qu’après la crise, les symptômes de la fatigue du Rein ( bouche et gorge sèches, chaleur de la paume des mains et de la plante des pieds,
 insomnie….) apparaissent.
La production du Khi à partir du Tinh en réserve peut être observée dans le corps physique, quand on suit la cure d’amaigrissement par le jeûne ou par un régime hypocalorique. Devant le besoin d’énergie-calorie du corps, le foie transforme sa réserve de glycogène en glucose,
et le magasin de graisse libère les acides gras « à brûler ».
Si nous avons insisté sur les principales formes du Hoa, ce serait pour vous aider à comprendre l’importance du Tinh alimentaire dans la structure humaine.
3. Tinh Khi en production réciproque selon la science
L’image de la botte de céréale dans l’idéogramme Khi représente le composant tangible et mesurable du Khi que nous appelons énergie-calorie. Celle-ci est étudiée exclusivement par la biochimie et la science des aliments et de la nutrition. J’essaie de reprendre quelques résultats de leurs études sur l’alimentation afin de pouvoir établir la relation de l’énergie-calorie avec l’énergie-souffle et de démontrer scientifiquement le processus de production réciproque entre le Tinh et le Khi. Ce phénomène illustrera la parole de Dieu sur l’union du Tinh avec le Khi.
Pour les besoins de la science des aliments, le composant tangible de l’énergie alimentaire est quantifié en calories[1] définies comme des mesures de quantité d’énergie que véhiculent les aliments. Or, toutes les études scientifiques de l’énergie alimentaire sont axées essentiellement sur la quantification des calories destinée à recommander les besoins nutritionnels en énergie (MJ / kg poids), selon le sexe, les tranches d’âge,
le travail physique ou intellectuel[2].
En vue de faire comprendre l’énergie-calorie, bien des auteurs ont pris l’automobile comme exemple de manifestation et de production d’énergie-calorie dans notre corps. Le gaz carburant, par sa combustion, donne la force motrice à l’automobile et l’électricité alimentée par la batterie permet par la suite, l’explosion produite par les bougies d’allumage.
Pour fonctionner, notre corps a besoin d’énergie, tout comme une automobile, un avion…Cette énergie que notre organisme peut se procurer en permanence, provient de deux sources principales : L’air qui nous fournit l’énergie cosmique et les aliments, l’énergie nourricière. Les aliments et notre organisme fonctionnent presque de la même façon que notre automobile. Par exemple, dans le sang, le glucose et l’acide gras jouent le rôle de carburant qui, par sa combustion, permet au corps humain la force motrice de la cellule. Aussi, a t-on réussi à calculer la chaleur produite par la combustion, et on a donné à ce phénomène le terme de calorie[3] qui produit de l’énergie nécessaire au fonctionnement du corps humain. Ainsi,
 la calorie représentant le composant tangible du Khi, peut être quantifiée, mesurée par les scientifiques d’après un procédé assez compliqué, par exemple la calorimétrie ou la mesure des quantités de chaleur dégagée. Ce sont donc nos aliments qui fournissent cette énergie-calorie, ce carburant de notre corps. Tous les aliments nous permettent à des degrés divers,
 de nous recharger ainsi en énergie-calorie.
Selon leur nature, les aliments ne rapportent pas le même nombre d’énergie-calorie, ainsi :
1gr de gras (lipide) rapporte 9cal.
1gr de sucre (glucide) donne 4cal.
1gr de protéine fournit 4cal.
4. Le stockage de l’énergie-calorie
Chaque individu, selon l’âge, les activités, le sexe, a besoin au maximum une quantité « n » d’énergie-calorie pour le fonctionnement de l’organisme. Notre corps utilise de l’énergie-calorie vingt quatre heures sur vingt quatre, alors que nous mangeons deux ou trois fois par jour. Pour concilier cet apport continu et ces besoins permanents, notre organisme est doté des moyens de stockage d’énergie-calorie excédentaire destinée à subvenir au fur et à mesure à nos besoins énergétiques. Par exemple, lorsque nous mangeons, une partie seulement des glucides apportés par nos aliments s’ajoute au glucose circulant dans le sang pour être rapidement utilisés par les cellules; une autre partie est stockée dans le foie et dans les muscles sous forme de glycogène (grosse molécule faite de l’agencement de milliers de molécules de glucose). Enfin, le reste de glucose est transformé en lipides que contient le tissu adipeux. Le rôle de stockage de l’énergie-calorie est donc dévolu à trois réservoirs dans notre corps : la graisse, le foie et les muscles.
- La graisse corporelle renferme environ 95% de nos réserves d’énergie-calorie. La quantité de la graisse résulte de la différence entre nos apports d’énergie-calorie fournis par les aliments et nos dépenses de cette énergie-calorie que nous brûlons chaque jour. Le tissu adipeux joue donc le rôle de régulateur de l’énergie-calorie : il stocke l’énergie-calorie en excédent et la libère en cas de besoin de notre organisme pour maintenir l’intégralité et les fonctions au sein de l’organisme.
- La réserve de glucose dans le foie et les muscles est entre 400 et 500gr. L’épuisement de cette réserve pousse le corps à fabriquer son glucose à partir de la lipolyse et de la protéolyse, et cela n’est possible que grâce à l’augmentation de la sécrétion de glucagon.
Note importante : l’étude du stockage d’énergie-calorie, complétée par l’étude du stockage d’énergie-souffle dans le Rein qui nous permettra d’avoir une vue d’ensemble sur les différentes formes de réserve du Khi.
5. Les consommateurs d’énergie-calorie
Durant notre vie, que ce soit au repos ou en activité, nous brûlons seconde par seconde de l’énergie-calorie pour maintenir nos activités vitales, et nos dépenses de cette énergie ont quatre composants : le métabolisme basal, l’effet thermique des aliments, l’activité physique et les émotions.
a) Le métabolisme basal
Il recouvre les dépenses énergético-calorifiques nécessaires au fonctionnement de nos cellules, au renouvellement de nos tissus, au battement du cœur, à la respiration pulmonaire, à la circulation du sang… Le métabolisme basal requiert environ 70% des dépenses totales de l’énergie-calorie. L’activité intellectuelle, la réflexion, la lecture, etc. consomment beaucoup d’énergie-calorie, d’où le cerveau brûle à lui seul 25% de cette énergie dans le métabolisme basal. Après le cerveau, la masse maigre (muscles, organes, viscères…)
consomme environ 20% de la dépense énergétique de repos.
b) La dépense énergétique pour la digestion
Après chaque repas, nous devons dépenser de l’énergie-calorie pour la digestion et le passage des nutriments vers les organes. La dépense énergétique varie selon chaque aliment. Elle est plus élevée pour les protéines et moins élevée pour les graisses, avec une valeur intermédiaire pour les sucres. Compte tenu du mélange d’aliments dans notre repas, on estime grosso-modo son effet thermique global à environ 10% de son apport calorifique. Cette énergie-calorie se dépense dans les différents mouvements du système digestif : mastication, acheminement d’aliments vers l’estomac, contraction stomacale et sécrétion du sucre gastrique, réveil de la vésicule biliaire et du pancréas qui se mettent en marche…. Tous ces mouvements ne sont pas gratuits. Le corps doit payer en énergie-calorie. Par exemple, la digestion des protéines coûte de 25 à 45% en moyenne de l’énergie-calorie contenue dans l’aliment ingéré,
celle des glucides et des lipides sont respectivement 15% et 4%.
Quand notre énergie est affaiblie à cause de l’âge, d’une maladie chronique, de la fatigue physique ou mentale, ce qui importe avant tout, c’est de bien connaître la quantité d’énergie-calorie que l’organisme doit dépenser pour la digestion de chaque type d’aliment. Cette quantité d’énergie est mesurée approximativement en fonction de trois paramètres : le temps relatif de séjours d’un aliment dans l’estomac, le potentiel énergétique de l’individu et le procédé de préparation culinaire.
Le temps de séjours d’un aliment dans l’estomac varie avec les aliments végétaux ou animaux. Par exemple, les fruits frais y passent environ 20mn,
les légumes 2h, la viande 4h à 7h, etc..
Ce temps de séjours dépend aussi de l’état énergétique de l’individu. La digestion dans l’estomac sera plus longue pour une personne gravement malade ou tourmentée par des émotions fortes (tristesse, colère, stress…). D’abord, c’est un fait, la viande notamment la viande grasse se digère plus lentement et donc plus difficilement, que tout autre aliment. La digestion active d’une portion de viande grasse pourrait durer même jusqu’à 24 heures et plus en cas de maladie grave. L’ingestion de viande perturbe alors le sommeil du malade qui exige une digestion plus simple et plus courte. Dans ce cas, il est préférable de consommer des aliments végétaux ou liquides pour aider la digestion et économiser de l’énergie-calorie.
Le procédé de préparation culinaire influe énormément sur le séjours d’un même aliment dans l’estomac. Les viandes traitées avec des produits chimiques (saucisson, viandes fumées ou en conserve…) séjournent plus longtemps dans l’estomac. Une huile végétale extraite sous l’effet de la chaleur et/ou au moyen d’un solvant à base de pétrole, demande plus d’énergie-calorie à notre corps que cette même huile extraite à la première pression à froid à cause de son séjours dans l’estomac plus long que la dernière.
Le temps de séjours des aliments dans l’estomac est très relatif et varie énormément d’un individu à l’autre. C’est à chacun de nous d’essayer de le mesurer en ne comptant que sur votre sensation de faim et de bien être après l’ingestion d’un aliment. Cette expérience personnelle vous permettra d’avoir une idée du séjours d’un aliment dans l’estomac et la quantité d’émergie-calorie que vous devez dépenser,
surtout en cas de maladie, pour éviter l’indigestion et la fatigue postprandiale.
Rappelons bien qu’est bon à manger ce qu’on digère bien.
c) Les activités physiques.
Lors des exercices physiques ou de la pratique du sport, notre organisme consomme de l’énergie-calorie qui représente de 25% à 30% de nos dépenses totales de la journée. Par exemple, le joueur de tennis dépense 10 calories par minute, la natation, 8 calories. Au cours du conditionnement physique intense, notre corps a des « garde-manger » d’énergie-calorie qui répondent à nos besoins. Si l’on utilise un effort important de courte durée, le réservoir local de glycogène dans les fibres musculaires nous fournira immédiatement de l’énergie-calorie. Par la suite, le foie libère le glucose dans le sang. Si l’activité physique se poursuit, le magasin des graisses relarguent alors dans le sang, les acides gras « à brûler ». C’est donc à partir des sucres et des graisses que le muscle, telle une usine chimique,
pompe l’énergie-calorie nécessaire à son activité.
d) Les émotions.
En acupuncture, les émotions fortes (tristesse, peur, joie, colère, ennui) sont envisagées comme facteurs d’épuisement d’énergie conduisant aux maladies fonctionnelles. Que sentirez vous, après un stress intense causé par la peur de manquer à un rendez-vous important ? Une grande fatigue. Pourquoi? La peur épuise l’énergie du Rein et élève le métabolisme basal, jusqu’à parfois le multiplier par deux. Qu’observe t-on alors au niveau du corps physique ? Toutes les émotions agréables ou pénibles (bonne ou mauvaise nouvelle, émoi amoureux, frayeur…) engendrent la sécrétion du Tinh sous forme d’adrénaline par la glande médullosurrénale située à proximité du rein. Cette hormone est responsable de l’élévation des dépenses énergétiques et sa sécrétion exagérée et continue est à l’origine de la grande fatigue et de l’épuisement. Pour cette raison, un proverbe chinois dit : dans les moments d’angoisse, sucre ton thé. Le sucre tient lieu de fuel pour fournir rapidement l’énergie-calorie
 à notre organisme.
[1] Les termes kiloJoule et mégaJoule sont de plus en plus utilisés par les nutritionnistes comme unité de mesure de la valeur énergétique des aliments.
[2] Voir Santé et Bien-Être social Canada, Recommandation sur la nutrition, 1990.
[3] La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1oc un litre d’eau (de 12oC à 13oC)

ReTour InDex